MAGHREB DEFAITISME : Acte 1 : L’Algérie
On parle souvent d’Union du Maghreb, de son utilité pour résister aux effets pervers de la mondialisation, de sa nécessité car la division des peuples et des frontières a été un fait colonial, de son urgence car les pays du Nord asphyxient nos déplacements etc. etc.….
J’ai toujours été attentif à cette rethorique car jusqu’à l’année dernière je ne connaissais rien des pays de notre région et par conséquent ne pouvait qu’être séduit jusqu’à un certain degré.
Tout commence donc l’année dernière, en Mai 2005, ou je suis invité à prendre part à un séminaire de réflexion sur la Commission pour l’Afrique organisé dans une station balnéaire à 20 Kms d’Alger, Malgré les idées reçues j’ai dépassé le frisson accumulé les dernières années par le suivi quotidien des medias et j’acceptais, c’était une excellente opportunité enfin de dépasser la théorie et les idées reçues et connaître un pays Maghrébin, Le vol aérien qui dure à peine une heure , le passage rapide à la police des frontières et des douanes, la voiture qui nous attendait à la sortie de l’aéroport et l’hôtel pied dans l’eau ne pouvait qu’augurer un séjour des plus agréables.
L’ouverture officielle de la conférence devait avoir lieu le surlendemain de mon arrivée et je décidais donc de consacrer la journée de libre à profiter de la plage jouxtant l’hôtel afin de comparer avec les notre et de me faire une idée d’une Algérie comme future destination touristique balnéaire. Vers dix heures du matin le lendemain, Je me met en condition, ramènes un gros pavé pour ne pas bronzer idiot et prend le chemin de la plage, passant à coté de la piscine je vois qu’elle est vide, cela ne me déçoit pas car à une dizaine de mètres je contemplais la grande bleue …Le gardien de la porte de la plage un homme d’une soixantaine d’années m’accueille avec curiosité, je lui parle en Tunisien, avec courtoisie mais sans conviction il ne tarde pas à m’ouvrir la porte cadenassé à triple tour, je dévales deux à deux la dizaine de marche qui me séparais de la plage de sable…un sable un peu volcanique, rugueux, foncé et humide….je trempe mes pieds directement dans l’eau et je la trouve assez fraîche, je décides alors d’attendre un peu et m’installe à une vingtaine de mètres à droite de l’hôtel sur le sable, met mes lunettes de soleil et m’engage dans une lecture assidue de l’ouvrage de 700 pages qui devait être débattu le lendemain sur les conditions pour sortir l’Afrique de la pauvreté et de la misère.
Je n’avais pas encore fini la première page qu’arrive un jeune homme la vingtaine et qui sans préliminaires m’accoste et semble me dire avec un accent de l’ouest algérien que ma présence ne lui plait pas, je le regarde avec ironie et essaie de lui expliquer innocemment que je suis résident de l’hôtel, membre d’une délégation officielle et que je suis là pour préparer une intervention orale le lendemain en présence de son ministre des affaires maghrébines etc.….Il ne semble rien comprendre de ce que je dis et s’acharne, je ne distingue pas le pourquoi , au bout de cinq minutes je le vois faire signe de la main à un militaire perché à 200 mètres sur une dune de sable, je ne bouge toujours pas de ma place en me disant en moi-même que la discussion avec le jeune militaire sera peut être un peu plus constructive…..le militaire arrive en gesticulant dans tous les sens , klashinkov en bandoulière la main sur la gâchette, une fois qu’il arrive à dix mètres je me lève et avec un sourire lui refait un résumé de la situation….Je suis Tunisien, résident à l’hôtel, membre….il n’attend pas la suite il me pousse avec sa klashinkov d’un demi mètre et me dis de dégager et que c’est interdit de rester là et il semble très fâché, j’essaie de comprendre pourquoi mais rien n’y fait, je sens que chaque seconde compte et que le militaire est de plus en plus tendu, fâché et turbulent et que rien ne pourra le calmer…… Je prend donc mes affaires, mon livre et retourne passer la journée autour de la piscine désemplie, étudier mon ouvrage, frustré de cet interdit inexplicable et essayant de calmer mes esprits.
J’ai toujours été attentif à cette rethorique car jusqu’à l’année dernière je ne connaissais rien des pays de notre région et par conséquent ne pouvait qu’être séduit jusqu’à un certain degré.
Tout commence donc l’année dernière, en Mai 2005, ou je suis invité à prendre part à un séminaire de réflexion sur la Commission pour l’Afrique organisé dans une station balnéaire à 20 Kms d’Alger, Malgré les idées reçues j’ai dépassé le frisson accumulé les dernières années par le suivi quotidien des medias et j’acceptais, c’était une excellente opportunité enfin de dépasser la théorie et les idées reçues et connaître un pays Maghrébin, Le vol aérien qui dure à peine une heure , le passage rapide à la police des frontières et des douanes, la voiture qui nous attendait à la sortie de l’aéroport et l’hôtel pied dans l’eau ne pouvait qu’augurer un séjour des plus agréables.
L’ouverture officielle de la conférence devait avoir lieu le surlendemain de mon arrivée et je décidais donc de consacrer la journée de libre à profiter de la plage jouxtant l’hôtel afin de comparer avec les notre et de me faire une idée d’une Algérie comme future destination touristique balnéaire. Vers dix heures du matin le lendemain, Je me met en condition, ramènes un gros pavé pour ne pas bronzer idiot et prend le chemin de la plage, passant à coté de la piscine je vois qu’elle est vide, cela ne me déçoit pas car à une dizaine de mètres je contemplais la grande bleue …Le gardien de la porte de la plage un homme d’une soixantaine d’années m’accueille avec curiosité, je lui parle en Tunisien, avec courtoisie mais sans conviction il ne tarde pas à m’ouvrir la porte cadenassé à triple tour, je dévales deux à deux la dizaine de marche qui me séparais de la plage de sable…un sable un peu volcanique, rugueux, foncé et humide….je trempe mes pieds directement dans l’eau et je la trouve assez fraîche, je décides alors d’attendre un peu et m’installe à une vingtaine de mètres à droite de l’hôtel sur le sable, met mes lunettes de soleil et m’engage dans une lecture assidue de l’ouvrage de 700 pages qui devait être débattu le lendemain sur les conditions pour sortir l’Afrique de la pauvreté et de la misère.
Je n’avais pas encore fini la première page qu’arrive un jeune homme la vingtaine et qui sans préliminaires m’accoste et semble me dire avec un accent de l’ouest algérien que ma présence ne lui plait pas, je le regarde avec ironie et essaie de lui expliquer innocemment que je suis résident de l’hôtel, membre d’une délégation officielle et que je suis là pour préparer une intervention orale le lendemain en présence de son ministre des affaires maghrébines etc.….Il ne semble rien comprendre de ce que je dis et s’acharne, je ne distingue pas le pourquoi , au bout de cinq minutes je le vois faire signe de la main à un militaire perché à 200 mètres sur une dune de sable, je ne bouge toujours pas de ma place en me disant en moi-même que la discussion avec le jeune militaire sera peut être un peu plus constructive…..le militaire arrive en gesticulant dans tous les sens , klashinkov en bandoulière la main sur la gâchette, une fois qu’il arrive à dix mètres je me lève et avec un sourire lui refait un résumé de la situation….Je suis Tunisien, résident à l’hôtel, membre….il n’attend pas la suite il me pousse avec sa klashinkov d’un demi mètre et me dis de dégager et que c’est interdit de rester là et il semble très fâché, j’essaie de comprendre pourquoi mais rien n’y fait, je sens que chaque seconde compte et que le militaire est de plus en plus tendu, fâché et turbulent et que rien ne pourra le calmer…… Je prend donc mes affaires, mon livre et retourne passer la journée autour de la piscine désemplie, étudier mon ouvrage, frustré de cet interdit inexplicable et essayant de calmer mes esprits.
9 Comments:
lol.. club des pins je suppose ? :))
Je supoose que je suis tombée sur le blog qui est mis à jour, enfin :-)
Drôle d'histoire, tu n'as jamais su pourquoi ils étaient si hostiles ? Leur président ou une personnalité " VIP " se baignait là bas peut être :-D
Salut les filles,
Bein je n'ai toujours pas bien compris...moi et le patois algerien on n'est pas kif kif le meme...Mais aprés enquete j'ai supposé qu'à 400 metres de l'hotel se trouvait ce fameux club des pins domaine reservé à l'elite politique ...mais de là à interdire la baignade devant un hotel mitoyen, en plein mois de Mai , un jour ouvrable à 10 heures du matin....C'est un excés de zéle que l'on ne connait pas en Tunisie Dieu Heureusement....
c'est peut être du à ton maillot, attends ça serait pas le string en panthere que t'avais perdu au maroc :-)) oui je fais une fixation sur ça :-)
je suis moi meme algeroise bon ta mesaventure est effectivement space mais je comprends t'aurais durestéa la plage de l'hotel limité par la barriere car l'accé au club des pins est interdit meme qd on est tunisien residents a l'hotel membre de la delegation...bla bla bla franchement j'aime pas trop ton recit vous adorez denigrer l'algerie ... c un peu moche qd meme!!!
Je voudrai juste dire qu'il n'y avait aucune limite ni barriere qui laissait entendre qu'une partie de la plage etait reservée....Et comme tu peux le verifier je ne vises pas particulierement les Algeriens dans ce blog donc je trouves ta succeptibilité excessive..Ceci dit bienvenue !!!
Eh oui c ca le Sheratone
Mais si je me souviens bien!!! ya des barrieres entre le Sheratone et Clubs des pains, pour t'es tu avanturer 20metres plus loin surtout vous qui etes tout le temps entrain de casser
mon message a ete envoyer sans que je nai fini... Tous les Tunisiens que je connais ont une peure bleu des Algeriens surtout apres la decenie noir qu'on a passer... fallait pas s'aventurer la bas...
Ciao Bello...
Coucou,
en fait en rassemblant mes souvenirs c'etait pas le club des pins, Mon hotel etait à Sidi frej.....Donc encore une zone delimitée militaire ????
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